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L’arc droit, ou Long bow, est l’arc traditionnel par définition. Il s’agit d’un arc en bois, évolution de l’arc gallois, arc médiéval très puissant.
L’arc droit actuel présente une courbure unique continue lorsqu il est bandé, la corde ne touchant pas le plat des branches. Le profil des branches est fin et plat, bien que l’on trouve sur le marché des formes plus travaillées plus ou moins réflex/déflex au repos. L’arc droit est léger, il est dénué de tout accessoire, se tire en instinctif et avec des flèches en bois. Difficilement « apprivoisable », le Long bow demande une grande maîtrise de la technique de tir, notamment à cause de la secousse qu’il inflige au bras d arc lors de la décoche.
L’arc chasse, il s’agit dans sa forme et son principe d un arc recurve, monobloc ou démontable, en bois plus massif qu’un arc cible mais surtout plus court (taille inférieure à 64 pouces) et souvent plus puissant car tirant des flèches lourdes. Son rendement est supérieur à l arc droit mais il est plus lourd que ce dernier.
Pour ces deux arcs, la technique de tir est différente du tir à l’arc classique, il s’agit du tir instinctif, sans système de visée. Il représente donc une action corporelle spontanée et d’apparente simplicité, nécessitant un long apprentissage, parfois décourageant, mais qui procure une grande satisfaction quand la réussite est au rendez-vous. Malgré son apparente simplicité, le tir instinctif offre une grande latitude d’adaptation à l’archer en fonction de sa personnalité. Dans la mesure ou l’on tire d’instinct, chaque flèche tirée est unique, chaque tir doit être un « nouveau » tir. La maîtrise parfaite des techniques de base du tir instinctif amènera progressivement l’archer à évoluer vers un art qui le plongera aux racines même de sa perception corporelle et de là peut-être lui ouvriront les portes de sa propre connaissance intérieure. Selon la tradition, il ne fera plus qu’un avec son arc et sera complètement assimilé à l’instant présent.
L’arc classique, ou recurve bow, ou encore arc à double courbure, est constitué d une partie centrale, la poignée, et de deux branches fixées aux extrémités de cette poignée. Leurs diversités sont grandes depuis les arcs de débutants en bois et fibre de verre, aux arcs en alliages légers et branches à fibres de carbone ou autre composite à haute performance.
L’arc classique de compétition est plus sophistiqué que l’arc classique d’initiation.
La poignée d’arc est le plus souvent fabriquée en aluminium magnésium usiné ou en carbone. Les branches de l’arc sont fabriquées en carbone, mousse et carbone, bois et autres composants lui procurant souplesse et robustesse.
La poignée comporte à ses extrémités le système de fixation des branches, supérieure et Inférieure et en son centre une découpe appelée fenêtre d arc permettant le passage centré de la flèche. Sous la base de cette découpe, appelé plancher, vient le grip sur lequel s’appuie la main d’arc lors du tir.
La poignée porte également plusieurs inserts filetés permettant de fixer différents accessoires tels que stabilisateurs, viseur, clicker ou contrôleur d allonge, berger button ou bouton de pression, repose flèche. Les branches portent à leurs extrémités une encoche, appelées poupées sur lesquelles se fixent les boucles de la corde.
L’arc nu, ou bare bow, ressemble à un arc classique puisqu il est constitué du même type de poignée et de branches.
Mais aucun viseur, ni stabilisateur ne peut être ajouter sur l arc : d´où le terme d arc « nu ». L’archer vise donc la cible le plus souvent avec sa flèche.
En général, il s agit de la pointe de flèche, mais chaque archer peut avoir sa propre technique de tir. L’archer peut également ajouter des masses pour alourdir son arc tant que celles ci ne permettent pas l’amortissement des vibrations de l’arc.
L’arc à poulies, ou compound, est une variante de l’arc classique dû à une idée de H.W. Allen, chasseur à l’arc américain. En 1961, il combina sur un arc un système de poulies et de câbles destinés à démultiplier la puissance de propulsion, la corde est donc accrochée à la suite d’un câble qui est lui même attaché aux poulies des branches du compound. Cette modification demande une structure très différente de l’arc classique.
L’arc à poulies est donc plus petit, ses branches plus rigides ce qui implique que l’angle au niveau de la corde une fois tendue soit plus important. Lorsque l’arc est complètement armé, l’allonge atteint sa valeur maximale qui est toujours constante à cause des poulies, ce qui permet de ne pas avoir de clicker. Grâce à cette propriété on utilise un décocheur, tout simplement pour que le décochage soit toujours net et identique et pour faciliter la traction de l’arc.
Mais le principal avantage de l’arc à poulies est de diminuer par 2,5 ou plus la tension ressentie par l’archer, une fois l’arc tendu tout en conservant la puissance de départ lorsque la flèche quitte l’arc.